De la kalachnikov à la Paix

photoChaque été le chœur genevois « Spoiem veste – Chantons ensemble », part à la découverte d’endroits improbables et non touristiques dans l’Oural, la première fois dans le cadre du festival Parijevsk, organisé par la chanteuse Veronika Bulycheva. Composé de passionnés de chants traditionnels russes, ils sont une trentaine à partir pour chanter et échanger sur leur métier et leur expérience professionnelle. Il y a deux ans, ils étaient à Ijevsk, et ce mois de juin, une délégation d’entrepreneurs, membres du comité civique appointé pour conseiller le maire​ était de passage à Genève. Avez-vous déjà entendu parler de la ville d’Ijevsk, 633’000 habitants, en Oudmourtie ? Pendant soixante ans, cette ville a été littéralement mise au secret, elle ne figurait sur aucune carte, car elle a été construite pour y produire le fusil-mitrailleur « Avtomat Kalachnikova 1947 » ou AK-47.

La délégation a rencontré des représentants de la Chambre de commerce et d’Industrie et des entreprises. Au Centre de coworking Muse, ils ont participé à un atelier créatif où ils ont pris conscience des atouts de leur ville qui sait allier l’âme russe à l’âme oudmourte, l’innovation à la tradition dans le but de poser les bases d’une économie de paix. Leur emblème est un phénix qui renaît de ses cendres. C’est bien le défi que cette ville courageuse est entrain de relever.

Pour l’entrepreneur Elisabeth Golovanov co-organisatrice de cette visite « pouvoir tisser des liens profonds avec la Russie est important. La Russie est un pont vers l’Asie. L’exemple de la Suisse où respect, coopération et créativité sont des notions essentielles est un exemple à suivre. Nous contribuons avec notre chorale la construction de ce pont. En février 2015,  nous participons aux festivités de mardi-gras à Ijevsk avec des conférences sur les thèmes du nettoyage et recyclage​, sujets qui ont fortement interpellés la délégation d’Ijewsk ».

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