Viviane Lowe est traductrice indépendante, français – anglais et anglais-français depuis 12 ans. Spécialisée dans la correction, l’édition, la relecture et réécriture, Viviane rejoint Muse Genève en avril. Elle nous décrit ses talents, ses projets et son parcours.
Quelles sont les compétences spécifiques développées par ton activité de traductrice ?
« Je travaille essentiellement dans le domaine du marketing et de la communication des entreprises, ainsi que pour des musées, principalement le Musée de la Réforme et la Fondation Barbier-Mueller. Ces mandats requièrent une qualité d’écrit et littéraire pointue.
Toutefois mes mandats varient aussi entre la traduction et relecture de sites Web, Curriculum Vitae, business plan, communiqués de presse, brochures, manuscrits… Il n’est pas nécessaire de connaître le sujet que l’on traduit. C’est même un atout ! Un lecteur, relecteur qui découvre le sujet repère les omissions ainsi que les problèmes de raisonnements.
Pour des sujets très spécialisés, mon travail consiste à rendre le texte plus lisible, mieux écrit et plus fin. »
Tu viens à la Muse pour développer un projet d’ateliers pour les expatriés étrangers en Suisse. Peux-tu nous expliquer ta démarche ?
« J’ai lancé ce projet lorsque j’étais moi-même expatriée en Asie. J’ai dû m’intégrer dans des pays où tout renvoi à la différence. Cela m’a davantage surpris au Japon où la langue constitue la première barrière. On ressent la différence de manière frappante, notamment à travers l’expression des émotions, le langage corporel… A Tokyo, les expatriés représentent seulement 2 % de la population. On ne peut pas s’enfermer dans une bulle et côtoyer uniquement des expatriés, comme dans de grandes villes cosmopolites, telles que New York. Et à Tokyo, c’est un véritable challenge de s’intégrer.
Entre 2010 et 2012, j’ai développé au Japon des ateliers destiné aux expatriés. L’objectif ; les aider à comprendre le mode de vie nippon et acquérir les clés pour s’intégrer. Outre répondre aux questions « pourquoi ils agissent de cette façon ? » ou « comment puis-je rencontrer des locaux et devenir leur ami ? », ces ateliers visent à aider les expatriés à gérer le choc culturel, la communication interculturelle et les différences.
A présent, je souhaite aider les expatriés étrangers en Suisse. C’est-à-dire en leur transmettant les outils pour s’intégrer ici, l’envie de s’informer et découvrir la culture suisse. Cela prendra la forme d’ateliers sur le terrain pour observer les interactions dans l’espace, leur demander de mener des interviews… »
Quel parcours t’a mené à cette nouvelle étape professionnelle ?
« A la base, j’ai fait des études en anthropologie qui m’ont sensibilisé aux problématiques interculturelles.
Mes premières expériences professionnelles en Suisse sont tournées vers le domaine de la communication et de la publication pour des petites entreprises. J’ai ensuite intégré l’équipe d’une start-up pour laquelle je mandatais des traducteurs. Cette expérience m’a montré qu’il est très difficile de trouver des traducteurs qui savent rendre un ton, un style. C’est un marché à exploiter.
Plusieurs raisons m’ont poussé à devenir indépendante. D’une part, il est plus facile de concilier mon activité professionnelle à celle de l’éducation de mes 2 enfants. L’autre raison est simple, pourquoi rester dans un job précaire quand on peut être indépendante ?
Je travaille sur des projets intéressants et variés, je choisis mes clients. Je change constamment de domaine. Cela stimule mon intellect. »
Pourquoi avoir opté pour le coworking ?
« C’est l’opportunité d’accroître mon réseau pour multiplier mes opportunités de trouver de nouveaux mandats. C’est aussi l’occasion de développer mes projets pilotes, en recueillant des feed-back.
La Muse m’aide à me concentrer et à organiser mon temps de travail. Cela augmente mon efficacité. »
Bienvenue à Viviane !
Bonjour Viviane,
Je suis impressionné par votre parcours et la mission que vous vous êtes donnée dans votre existence dans laquelle j’y vois toute la noblesse d’une belle âme qui a compris que chacun d’entre nous est porteur d’un talent, d’une compétence particulière qui peuvent lui permettre de trouver sa juste place au coeur du monde, afin d’aider celui-ci à avancer vers la communion, la chaleur humaine et la compréhension de toutes nos différences…
En ce sens je vous félicite sincèrement au nom de cette humanité qui a besoin de grandeur d’âme et de nobles et porteurs projets dont le vôtre est un exemple remarquable.
A ce titre j’ai eu envie de vous proposer une collaboration qui peut-être va vous interpeler. Je suis l’auteur de plusieurs livres dont le dernier « La Quête du Partenaire Idéal » – Les 6 blessures de l’être qui nous empêchent de rencontrer quelqu’un » est paru l’an dernier en France aux éditions J.Lyon.
Mon idée de toujours est de le traduire en anglais, ce que mon éditeur ne fera pas, et j’aurais aimé trouver quelqu’un qui m’aide dans ce projet pour pouvoir le proposer sur le marché anglophone – car j’ai la prétention de croire que ce sujet est un sujet d’actualité dont l’analyse du thème peut apporter bien des réponses à tous ceux qui se posent la question pourquoi ils n’arrivent pas à rencontrer quelqu’un dans notre monde qui est un monde dit de « communication »….
Pour cela je cherche quelqu’un qui voudrais s’en faire le/la complice – et non pas juste un traducteur(trice) – mais quelqu’un dont la sensibilité serait proche de la mienne pour porter ce beau message là où il doit aller…
Alors si ce projet peut s’inscrire dans un éventuel nouveau challenge que vous aimeriez relever, je serais ravi de venir vous présenter mon livre et vous parler plus avant de cette belle idée dont j’aimerais que vous puissiez être la complice.
Je vous laisse mon email si vous souhaitez me contacter.
Et en attendant le plaisir de recevoir de vos nouvelles, je vous adresse mes très chaleureuses salutations.
Amicalement vôtre
Florent Mariotto
lesouffledutemps@gmail.com
Merci Florent pour ce gentil commentaire! A prochainement, a la Muse!
Cordialement,
Viviane