De Muse à Work’N’Share : vive le coworking à Lausanne !


sponsor_wns_logoDémarrer un projet, c’est facile. Mettre en place les conditions pour sa réussite et sa transmission, c’est un tout autre challenge. Après 6 mois de processus itératif fondé sur la co-émergence, la communauté des coworkers franchit le pas et s’engage à reprendre l’espace Muse sous la bannière « Work’N’Share » dès le 1er avril 2015.
Bravo à toute l’équipe conduite par Sylvie Rottmeier qui depuis plus d’un an anime ce lieu avec un beau succès !

La notification de fin de bail par l’hoirie des locaux du 67 rue du Mont-d’Or aurait pu être synonyme d’arrêt du projet. En lieu et place, un processus a été ouvert en octobre 2014 qui a duré 6 mois, le temps nécessaire à appréhender cette nouvelle donne. Pas à pas, avec de nombreux aller-retour et plus d’une quarantaine de réunions, toutes les solutions ont été explorées par les parties prenantes au processus. Élargi même parfois aux participants du Piknik, il a été documenté en temps réel sur le site la-muse.ch.

Au final, en janvier dernier, la communauté des coworkers a décidé de poursuivre l’aventure dans les mêmes locaux. Leur challenge est maintenant de donner son identité propre à ce lieu. Son nom reflète bien l’intention qui les anime : travailler et partager. Le succès des espaces de coworking dépend précisément du niveau de partage au sein de leur communauté.

Cette étape s’inscrit dans la mutation sociale actuelle ou les espaces de coworking doublent chaque année dans le monde. Si pendant les années pionnières, le soutien des autorités a été indispensable, le coworking est maintenant à maturité pour être géré par ses communautés. Dans le canton de Vaud uniquement, on compte plus de 20 projets de coworking fonctionnels ou en gestation. Les coworkers de Muse Lausanne sont heureux d’hériter d’un projet qui a déjà fait ses preuves. Toutes les parties prenantes se retrouveront lors d’une fête pour célébrer la réussite de cette transmission.

Rappelons qu’il y a 5 ans lorsque la fondation a lancé le premier espace Muse, les gens s’écorchaient la bouche en prononçant le mot coworking. En soutenant l’espace de coworking Muse, les autorités souhaitaient favoriser l’émergence de la classe créative et comprendre les conditions cadre atypiques aux avant-postes de l’économie. Le pari a été de confier à des étudiants l’animation du lieu et de documenter ces nouvelles pratiques. Un livre vient de sortir en ce début d’année, signé Antoine Burret, un étudiant chercheur qui a travaillé un an à la Muse pour mieux pouvoir appréhender la dynamique de ces tiers lieux. Au total près d’une quinzaine d’études et d’article ont été réalisés sur l’expérience du coworking à la Muse écrits par des chercheurs et des étudiants. La Fondation a aussi organisé plusieurs conférences publiques à La Maison de la Communication à Lausanne et à la FER Genève qui ont réunis près de 1’000 personnes pour faire connaître le phénomène de la génération CO en général et du coworking en particulier.

Contact

Sylvie Rottmeier, Présidente association Work’N’Share

hello@worknshare.ch

https://twitter.com/worknshare

https://www.facebook.com/worknshare

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